La conférence Le premier abbé de Cluny est traité d’une façon ambiguë par ses successeurs. Certains ne le nomment pas du tout. Des historiens modernes l’omettent eux aussi, je propose une solution à ce problème.
Le conférencier Après une formation de linguiste, Martin Raether a été professeur de littératures française et italienne dans plusieurs universités en Allemagne, puis directeur du Centre Culturel « Maison Heinrich Heine » à Paris. Il a terminé sa carrière comme professeur de littérature comparée à l’Université Jean Moulin à Lyon. Installé depuis 30 ans dans un village en Côte Chalonnaise, il s’est tourné vers des recherches régionales et locales. Membre actif de la SEHN dont il fut président de 2016 à 2021, il est aussi membre de l’Académie de Mâcon.
La conférence Présentation du parcours et des œuvres du peintre et sculpteur Hippolyte Bonnardel (1824-1856), grand prix de Rome de sculpture en 1851, enfant de Bonnay prématurément décédé lors de son séjour à Rome en tant que pensionnaire de la Villa Médicis.
Ce cadet de la famille Bonnardel est connu localement pour le tableau « Saint Gengoux distribuant du pain aux pauvres » exposé dans l’église de Saint-Gengoux-le-National et pour une « Pieta », sculpture déposée dans l’église de Bonnay, tous deux classés MH.
Cette conférence éclairera son parcours dans le contexte historique, artistique et religieux de la 1ère moitié du XIXe siècle, commentera sa participation aux premières expositions universelles de Londres et de Paris et présentera ses œuvres, dont certaines ont été exposées dans des lieux prestigieux tels que le musée d’Orsay, le Victoria and Albert Muséum de Londres et celui du Louvre.
La conférencière La carrière de Christiane Marson s’est déroulée au sein d’une société d’informatique implantée à l’international. Au début des années 2000, elle s’est installée dans notre région et s’est intéressée à son histoire. Elle participe à plusieurs associations.
décrit l’histoire du site archéologique de Chassey-le-Camp, premier site de Saône-et-Loire inventé en 1865, également site éponyme au même titre que Solutré (Chassey/Chasséen et Solutré/Solutréen). Après une présentation des différents fouilleurs et des faits marquants, l’exposé mettra en valeur les différentes périodes d’occupation du site, allant du Néolithique moyen (Chasséen) à l’antiquité et au Haut Moyen Âge, soit plus de 5000 ans. Sans oublier le CIACC (Centre d’Interprétation Archéologique) réalisé en 2018, créé pour faire connaître l’histoire du site ainsi que les personnages et leurs découvertes, au travers de textes, illustrations, photos, et de 6 vitrines d’exposition d’objets authentiques issus des fouilles des XIXe et XXe siècles, provenant des musées Rolin à Autun et Denon à Chalon-sur-Saône. Les activités d’aujourd’hui et l’avenir du site clôtureront l’exposé.
Le conférencier
Mâconnais d’origine, j’ai été initié à l’archéologie dans les années 1960 par M. Albert Barthèlemy (père de Daniel, archéologue professionnel) avec lequel j’ai participé à des fouilles de tombelles sur le site de Verzé « La Bergère ». Après une carrière professionnelle dans l’ingénierie, la retraite venue en 2010 j’ai choisi de m’installer à Chassey-le-Camp, origine de ma famille, pour reprendre contact avec ce qui reste une passion. Faire revivre et développer la connaissance de ce lieu chargé d’histoire et la transmettre sont devenus les moteurs de ma motivation, avec la charge d’adjoint au maire. Fin mai 2025, le Congrès National d’Archéologie sera organisé à Mâcon, auquel je participerai avec la collaboration du SRA (DRAC) de Dijon, avec l’espoir d’une reprise des fouilles à Chassey.
La conférence Saint-Gengoux serait entouré de voies romaines. Mais datent-elles bien de cette époque ? Passent-elles bien là où la tradition les voit ?
Le conférencier Ingénieur agronome de formation, Gilles VALENTIN-SMITH développa des talents multiples, de l’enseignement à la carrière de cadre puis de commerçant. Il connut aussi le monde du travail en tant qu’ouvrier, se passionna pour les abeilles au point de devenir apiculteur, se forma également aux domaines de la sculpture, pierre, bois et bronze. Son intérêt se porte sur le monde rural local au regard de l’histoire, de l’archéologie, de la géographie, de l’agriculture et de la botanique. Il conduit en même temps une réflexion sur les relations entre nature et culture. Il est l’auteur du site internet « Petit patrimoine et curiosités autour de Saint-Gengoux ». Désormais retraité, il n’en conduit pas moins de nombreuses activités de recherche et de publication, tout en s’investissant physiquement dans des réhabilitations de terrain, entre autres ce patrimoine si souvent oublié des carrières d’autrefois.
La conférence Dans la seconde moitié du XVe siècle, en Europe du nord, apparaît une représentation particulière du Christ au cours de sa Passion, iconographie qui va connaître une longue et intensive utilisation jusqu’au Concile de Trente, puis disparaître progressivement pour n’être utilisée que rarement. Il s’agit du Christ assis au Calvaire attendant la mort. Nous nous sommes intéressé aux circonstances de la création d’une telle image, qui rivalise avec les autres étapes de la Passion telles que le jugement de Pilate, la Flagellation, le Couronnement d’épines ou encore la Crucifixion. Nous verrons le rôle prépondérant des mystiques – essentiellement dominicains – des XIIe et XIVe siècles et comment ces textes ont engendré l’iconographie, comment cette dernière s’est diffusée dans toute l’Europe du nord, sans aller au-delà du sud de la Loire, en subissant de nombreux avatars. Nous commenterons des exemples fameux, souvent issus de la sphère bourguignonne, tel le Piteux des hospices de Beaune ou des représentations d’Albrecht Dürer.
La conférencière Passionnée par le monde du livre, manuscrit ou imprimé, j’ai « commis » une thèse sur l’ornementation des manuscrits de l’occident médiéval tout en découvrant les métiers de l’édition. Formée initialement en Histoire de l’art, j’ai proposé mes connaissances et mes services aux collectivités territoriales et autres propriétaires privés pour la valorisation de leur patrimoine culturel, pendant plus de vingt ans, au sein de ma propre entreprise de services. À partir de ces travaux, j’ai publié différents articles, principalement dans les années 1990, sur les manuscrits étudiés pendant la thèse, une famille de copistes enlumineurs active à Valence en Espagne au XIIe siècle, ou encore sur les orfèvres des Pays de Savoie. Présumée à la retraite, je m’occupe encore d’inventorier le patrimoine des communes en France
La conférence Épopée de la mythologie indienne riche de deux cent cinquante mille vers, « le Mahãbhãrata » est considéré comme le plus grand poème jamais composé. L’importance pour l’hindouisme de cette geste épique qui raconte la guerre entre deux fratries de cousins est comparable à celle de la Bible pour les chrétiens. Source d’eau vive des poètes, le Mahãbhãrata est l’une des œuvres les plus importantes et influentes de la littérature indienne et mondiale. Cette épopée aborde une multitude de questions philosophiques, morales et éthiques. C’est une encyclopédie de l’âme indienne et de l’ancienne culture des Indiens. Elle présente des valeurs et leçons universelles, toujours pertinentes aujourd’hui. C’est une opportunité d’enrichir sa compréhension du monde et de l’humanité. Tout ce qui est dans le Mahãbhãrata est également ailleurs, ce qui n’est pas dans le poème est nulle part.
Le conférencier Ingénieur informatique dans la maintenance des grands systèmes. Attirance pour les textes fondateurs des civilisations trop souvent mal ou méconnus et qui proposent des pistes pour mieux cerner nos difficultés d’être humain.
La conférence : Pendant près de dix siècles, le bouddhisme a prospéré dans les royaumes du Gandhara, de Bactriane et dans la vallée de Swat, au Nord du Pakistan et de l’Afghanistan actuels. L’héritage d’Alexandre le Grand y reste très présent. Au début de l’ère chrétienne, les artistes formés à l’école grecque vont donner pour la première fois une représentation humaine de Bouddha. Leurs statues auront tout naturellement le profil d’Apollon. L’art du Gandhara illustre ainsi une civilisation oubliée, qui a su marier pacifiquement les cultures venues de la Grèce, de l’Asie centrale et de l’Inde. Les photos présentées ont valeur de témoignage car certains sites ont été ravagés par la guerre et deux inondations dévastatrices.
La conférencière : Bourguignonne, curieuse et passionnée. Jeannine Pelletier a étudié la gestion des entreprises et fait une carrière de consultante en communication dans les domaines de la finance puis de l’environnement. Grâce à son compagnon, diplomate d’origine pakistanaise, elle s’est d’abord initiée à la culture persane et à l’héritage des empereurs moghols. En 1977, lors de son premier voyage au Pakistan, elle a découvert d’un coup 8 000 ans d’histoire, la civilisation de l’Indus, le bouddhisme et l’art du Gandhara. Pendant 15 ans, elle a profité de chaque séjour pour arpenter les musées et les sites archéologiques du nord du Pakistan.