La conférence
C’est au château de la Punta que survit la mémoire des Tuileries, ce
palais que les Communards incendièrent en 1871, palais voulu par
Catherine de Médicis, et qui portait malheur, ainsi que cela s’est dit.
Il fut longtemps question de le rebâtir, mais, pour en finir, les ruines
furent rasées en 1883 après que des éléments encore utilisables aient
été vendus à l’encan.
Depuis 1891, librement constituée de ces vestiges où dort le souvenir
des personnages les plus célèbres de la royauté française, la Punta,
souvent dite « Tuileries corse », veille sur la baie d’Ajaccio, témoigne
de leur incroyable histoire, de la folle vanité de Charles-André Pozzo
di Borgo, et de la haine qu’il voua à son cousin Napoléon Bonaparte.
La conférencière
Julie Wasselin-Dégrange, ancienne de l’École Supérieure d’Optométrie, a
partagé sa vie active entre optique, laboratoires pharmaceutiques, et…
chevaux, domaine où elle est devenue juge de référence de la Fédération
Française d’Équitation. Retraitée, elle a écrit seize livres dédiés aux
chevaux mais aussi à la voile qu’elle a longuement pratiquée en mer et
en rivière, et à l’industrie du médicament en France, ouvrages publiés
aux éditions d’Éloïse, puis à celles de l’Harmattan. C’est lors d’un
voyage en Corse, qu’elle a découvert l’incroyable histoire du château de
la Punta.